mardi 10 septembre 2013

Salon Realites Nouvelles


Salon des Réalités Nouvelles 2013Parc Floral de Paris22 - 29 septembre 2013 Vernissage Samedi 21 septembre 18h00 - 22h00   



                                                                 
                                                                                         Ganesha  , 2013, 100cm x 100 cm                               

                                Œuvre présentée dans le projet« Crossroads »
                    de Susan Bottrell, Susan Cantrick, Diane de Cicco et Leslie Greene







Croisements est une initiative qui met en lumière certains aspects de l’abstraction contemporaine, donnant une profondeur de champ au rassemblement diversifié des artistes qui se croisent au Salon des Réalités Nouvelles. Réunies autour d’une interrogation portée par l’historienne de l’art Françoise Caille, Susan Cantrick, Diane de Cicco, Leslie Greene et Susan Bottrell  réaffirment la validité du concept de “réalité nouvelle”, idée inépuisable par définition. La convergence de ces artistes au sein du salon dépasse toute frontière nationale ou biculturelle, menant ainsi à l'enrichissement multiculturel qui est l’un des éléments majeurs propres au rassemblement. Partant d’une attitude cosmopolite qui embrasse  toute la diversité et  la complexité du rhizome deleuzien, ces artistes célèbrent l'éclectisme stimulant des pratiques courantes de l’art abstrait tout en le situant dans l'hétérarchie des formes de l’art actuel. En dialogue avec Françoise Caille, elles affirment la valeur de l’abstraction en tant que ressource vitale et renouvelable à l'infini, tenant résolument sa place dans l’univers polymorphe des pratiques artistiques contemporaines.


                              Susan Cantrick


Cantrick, de Cicco, Greene et Bottrell se croisent

La notion de croisements mise en exergue par Susan Cantrick, Diane de Cicco, Leslie Greene et Susan Bottrell dans le cadre de Réalités Nouvelles offre une polysémie particulièrement riche. Elle évoque d’abord, et c’est le sens réel de Crossroads, l’image d’un point d’intersection, d’une convergence, qui n’est pas une fin, celle de quatre voies artistiques qui se croisent à un moment donné, avec une invitation à poursuivre. C’est un croisement multiculturel aussi, celui de quatre parcours artistiques initiés aux USA, puis menés en France, qui implique l’idée des chemins d’où l’on vient et ceux que l’on va emprunter. Yves Bonnefoy ouvrait son livre L’Arrière-pays par cet incipit : « J’ai souvent éprouvé un sentiment d’inquiétude, à des carrefours. Il me semble dans ces moments qu’en ce lieu ou presque : là, à deux pas sur la voie que je n’ai pas prise et dont déjà je m’éloigne, oui, c’est là que s’ouvrait un pays d’essence plus haute, où j’aurais pu aller vivre et que désormais j’ai perdu. »1 La route d’un artiste est rarement linéaire. La peinture abstraite, plus encore, est une sorte de voyage intime, qui nécessite parfois de faire le point, de s’exposer au regard d’autrui et d’échanger avec ses pairs. La rencontre de Cantrick, de Cicco, Greene, et Bottrell constitue, aujourd’hui, un moyen de réfléchir sur le sens de leurs travaux respectifs, de comprendre leur implication en tant qu’artistes dans la sphère de l’abstraction.
 Aujourd’hui, l’art abstrait n’est plus transgressif comme il l’a été au cours du XXe siècle où chaque nouvelle tendance rompait avec la précédente. Les mouvements étaient alors refermés sur eux-mêmes, chacun orienté vers une démarche, s’appuyant sur une théorie, développant un vocabulaire plastique interne à chaque groupe. L'abstraction, en ce début de XXIe siècle, est beaucoup plus éclatée, moins regroupée en chapelles, moins univoque. Le concept de croisement semble la caractériser pleinement, car la plupart des pratiques actuelles se sont enrichies de toutes celles du passé et se situent au carrefour de plusieurs d’entre elles. Il rejoint la pensée rhizomorphe de Gilles Deleuze, au sens où l’abstraction actuelle est une forme de réseau ramifié sans courants dominants, où n’importe quel point du rhizome peut être connecté à un autre. Cela conduit à une multiplicité tant à l’échelle de toutes les formes d’abstraction qu’à l’intérieur d’une pratique elle-même, comme le donne à voir le travail de ces quatre artistes.

                         Francoise Caille 


        http://realitesnouvelles.blogspot.fr/2012/05/leslie-greene-peintre.html

lundi 9 septembre 2013


Chicago

The Bike Room

Exhibition Detail
Milk and Water . paintings by Katherine Jost and Leslie Greene
1109 W. North Shore Ave.
Chicago, IL 60626


Saturday 28th September - Saturday 26th October
Opening: 
Saturday 28th September 16:00 - 19:00
 
Soft Circulation,Leslie GreeneLeslie Greene, Soft Circulation
> QUICK FACTS
WEBSITE:  
http://www.nancylurosenheim.com
NEIGHBORHOOD:  
Other (outside main areas)
EMAIL:  
nancy@nancylurosenheim.com
PHONE:  
773-329-7879
OPEN HOURS:  
Openings, closings, events and by appointment
SCHOOL ASSOCIATION:  
SAIC (School of the Art Institute of Chicago), SVA (School of Visual Arts New York)
TAGS:  
contemporary, painting, drawing, abstract, mixed-media
COST:  
Free
> DESCRIPTION
The Bike Room is pleased to present Milk and Water, Paintings by Katherine Jost and Leslie GreeneMerging at the confluence of spontaneity and deliberation, each artist rides a current of liquid abstraction. Together, they offer a churning blend as homogenous as oil and water – their trajectories whirlpool in and spew apart, each painter reclaiming bits of debris collected along the way.
 Katherine Jost explores a moody range of tainted whites in these new paintings. Images submerge thickly into murky depths. Fluid substances take shape as metaphors, and then dissolve. Some works seem purely abstract; others veil and reveal bobbing forms so illusory that we seek to rediscover them over and over. Viscous smears, at once milk and flesh, shape-shift from a baby’s crown to engorged breasts. Finally, they recede back into unbiased brushstrokes of gesso incised with crayon. Jost delves into a process of subjective association, in which “emotional gaps are impregnated with personal fiction.” She states, “I reference individual experiences which can be perceived as universal, such as conceiving and birthing human life.
Leslie Greene’s quenching watercolors are imbued with the sharp clarity that daylight brings to shallow waters. Crisp broad-stroked patterns are erected and then fractured. Plaids and checks provide scaffolding to organize watery moments of whimsy and negotiation. While Greene’s titles suggest possible allusions – Chemistry, Tuba, Liminal, Ash – the paintings are rigorous abstractions whose material and spatial investigations align, at heart, with Kandinsky’s treatise, Concerning the Spiritual In Art. Greene’s process, like automatic writing, is intuitive. Yet one senses a measured scrutiny that informs each choice – searching for the meaning of a hard or diluted edge, the spatial impact of cut paper or the nuanced saturation of the color yellow.
Katherine Jost, originally from Milwaukee Wisconsin, lives and works in Chicago. She holds an MFA from the School of the Art Institute of Chicago, where she teaches in the Department of Painting and Drawing, and in the Early College Program. Solo and group shows include the Hyde Park Art Center and the College of DuPage in Chicago, Berliner Liste, Germany, and  ArtExhibitionLink in Rome, Italy.
Leslie Greene lives and works in Paris, France. She exhibits internationally, whose venues include Galerie Octobre, in Paris, and Gallery La fabriqueIvry-Sur-Seine. Greene’s work was recently published in a children's book in collaboration with writer Sandra Cisneros.